La stéréolithographie : procédé à l’origine de l’impression 3D

Aujourd’hui, les imprimantes 3D ont recours à 3 principaux types de fonctionnement qui sont le FDM (Fuse Déposition Modeling), le frittage par laser et la  stéréolithographie, plus connue sous le nom de SLA . Cette dernière qui est à l’origine même des premières imprimantes 3D est toujours très utilisée aujourd’hui.

Breveté en 1986 Charles Hull, un américain, la  stéréolithographie  est apparue sur le marché quelques années plus tard avec des premières machines commercialisées par 3D Systems. Lla technologie SLA se base sur les propriétés de certaines résines qui vont avoir tendance à ce polymériser sous l’effet d’une exposition à certaines lumières.

Concrètement, comment cela fonctionne?
Les appareils utilisant ce procédé sont composés de deux plateformes principales : une mobile sur lequel sera posé l’objet en création et une seconde fixe en forme de cuve. Le processus de création va consister à faire descendre progressivement la plateforme mobile au sein du bac contenant la résine liquide afin de créer l’objet couche par couche.

Pour durcir cette résine qui est liquide au départ, des rayons ultra-violet vont ainsi être utilisés. Cela grâce à un rayon va diffuser des ultraviolets qui vont être dirigés avec des réflecteurs. Ces petits miroirs montés sur des galvanomètres vont ainsi permettre de d’orienter le faisceau lumineux pour créer les formes désirées.

Une fois chaque couche crée, la plateforme mobile va se mettre en mouvement pour entreprendre la création de la couche suivante et ainsi de suite. A noter que pour un procédé SLA, la résolution (et donc l’épaisseur d’une couche) va justement dépendre de ce mouvement , ainsi que de la précision des réflecteurs.

A noter qu’une fois la création terminée, la stéréolithographie demande également une étape de cuisson afin  de durcir complètement l’objet.